Ski, sea, city, and other derivatives

06.02.2007 | Richy
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Chers amis, bonjour, voire bonsoir pour être poli et correct. Et pas de "e" à amis, aussi longtemps que le féminin sera inclus dans le masculin, ce qui est grammaticalement correct mais sexuellement assez irréaliste.

Chers amis, bonjour, donc, et re-bienvenue ici même. Encore une fois, un long moment s’est écoulé depuis mon dernier conte urbain. Encore une fois, j’ai une excellente raison : Yoann est venu me rendre une petite visite d’une semaine, la semaine dernière (du 9 au 16 janvier). Alors que ma "coloc" était encore absente, je lui ai trouvé un remplaçant digne de ce nom. Et encore une fois, la semaine a été bien agitée. Restaurants divers et variés, pour commencer. Visite du MET (Metropolitan museum) de fond en comble pour continuer. Exploration des salles américaine, latine, grecque, salle des armes, salle des instruments, salle à manger, salle à fistes, salle de bains, et rencontre avec les sales men dans les boutiques. Mais le plus beau de la semaine, ce sont les deux derniers jours du week-end du Martin Luther King’s day, autrement dit du dimanche et du lundi férié qui l’a suivi. Dimanche : journée au ski, à Windham Mountain, dans l’état de New York, à trois heures de car exactement. Neige à peine présente, bandes de tapis blanc artificiel au milieu d’étendues de verdure, télésièges comme à la maison, mais aussi Starbucks à la station, et remplacement de la fondue par des hamburgers. Jusqu’ici tout va bien. Température un peu trop haute : zéro degré Celsius, rendant la neige qui tombe semblable à de la pluie. Mais qu’importe le flocon pourvu qu’on ait l’ivresse du ski !

Journée formidable donc, sportive aussi, mes cuisses du lendemain pouvant en témoigner. Mais on ne met pas mes cuisses à genou si facilement, c’est pourquoi je les ai trainées, dès le lendemain, dans différents quartiers de Brooklyn, juifs pour la plupart, mais également russe. Avenue J, first, où les hommes aux costumes noirs et les femmes en jupes (trop) longues se promènent au milieu d’autres hommes en noir, ce qui ne me change finalement que peu d’Harlem. Avenue J au demeurant assez sympathique, où l’on trouve un Subway (fast food de sandwich) glatt kosher, donc évidemment moins bon et plus cher qu’un Subway normal. Notre périple nous conduit ensuite lentement vers le sud, en passant devant divers magasins juifs assez amusants, y compris un club de gym casher, séparant évidemment les hommes et les femmes dans deux clubs différents situés de part et d’autre de l’avenue. Plus loin, un bus nous amène à deux blocs... de l’océan ! A Coney Island, où j’étais cet été, mais où la fête foraine, le soleil, et la populace estivante s’étaient mis d’accord pour ne pas se montrer. Qu’importe, nous remontons les planches, comme celles de Deauville, donnant sur l’Atlantique tout proche dont les effluves nous rappellent avec force que nous ne sommes pas suffisamment enrhumés pour ignorer la force de l’air profondément iodé. Un petit tour sur le sable, dans les jeux d’enfants dont nous expulsons sans honte et sans courage le jeune occupant qui ne savait même pas compter jusqu’à dix, puis nous regagnons le métro, en évitant le guano des mouettes meurtrières, qui veulent nous rendre aveugle alors qu’on n’a embêté personne ou presque.

Le métro file alors tant bien que mal vers Kingston Avenue, un autre quartier juif, religieux, voire très religieux, l’essentiel des boutiques présentes consistant en des échoppes d’objets plus ou moins religieux, où j’ai d’ailleurs acheté une mezouzah pour mon appartement, pour montrer rien du tout à personne. Quartier très mignon au demeurant, cette Kingston Avenue ressemble étrangement à une rue londonienne typique, c’est-à-dire bordée de petites maisons individuelles avec petit jardin, petites portes et probablement gros loyers. Après cette balade fort dépaysante, nous regagnons New York, Times Square, le coeur de la ville qui bat en moi. Puis nous allons dîner au Hard Rock Cafe, question de nous dépayser définitivement.

[...]

Quelques semaines se sont écoulées depuis la rédaction de ces quelques lignes, quelques semaines remplies, définitivement, d’activités diverses et variées, parmi lesquelles des bowlings, des billards, des films, des séries télé, des balades, des brunchs dans des restaurants où l’on nous propose une salade de poulet vieille de trois semaines que l’on refuse gentiment, des heures de boulot, évidemment, mais aussi et surtout de bons fous rires, comme à l’époque de l’île aux enfants, car à NY aussi, c’est tous les jours le printemps.

Faisons court car il est déjà tard, et citons ce magnifique poème moderne distillé par des virtuoses de la rime qui n’ont rien à envier à Sim, j’ai nommé les fameux Neg’Marrons :

Le temps passe et passe et passe Et beaucoup de choses ont changé Qui aurait pu s’imaginer qu’le temps serait si vite écoulé On fait l’bilan calmement en s’remémorant chaque instant Parler des histoires d’avant comme si on avait 50 ans.

 

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