Ah, mes ricains !

06.07.2006 | Richy
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Et voila plus d’un mois maintenant que j’ai posé le pied sur le sol américain. Les valises aussi, et tout le tralala. Un mois, ça passe vite, surtout quand il n’a que 30 jours. Et ca passe d’autant mieux quand il a 22 jours ouvrés, c’est-à-dire 22 jours payés ! La vie, les élèves de Columbia, ainsi que le dollar suivent leur cours. Que ce soit le métro, les bus, les taxis jaunes, les obèses, les cents, ou encore les jours heureux, tout roule. On se fait assez vite au décalage horaire dont souffrent les habitants locaux : ici, on achète des boîtes de haricots rouges à deux heures du matin, on va en boîte à deux heures de l’après-midi, et si on se débrouille bien, on peut emboiter les deux. Il suffit juste de trouver le temps d’aller bosser. Ce qui pour le moment m’arrive assez régulièrement, cinq fois par semaine en moyenne. Et oui, en moyenne, car celle-ci vient de chuter, pour la bonne et simple raison qu’il y a un peu plus de 210 ans, des révolutionnaires ont eu la bonne idée de donner des idées à leurs homologues français. Avant même d’exister, les Etats-Unis d’Amérique avaient déjà une dizaine d’années d’avance sur la France. Une avance qui n’a jamais été rattrapée. Quoiqu’il en soit, les frasques de Washington et de ses potes ont fait que l’on ne fait rien tous les ans, célébrant comme il se doit cet anniversaire avec des pétards. Mais sans Doc Gynéco. Pour être tout à fait précis, on parle de feux d’artifice. Ce qui n’est pas du tout précis car le feu n’est pas artificiel, il est naturelllement provoqué par des artificiers. Le feu était donc naturel ce 4 juillet. Mais éphémère (a-ton déjà vu un feu durer éternellement ?) ; à peine le temps d’illuminer le ciel, les cendres des fusées se retrouvent mouillées dans l’océan. C’est l’effet mer. Sur le port, là où s’amassent les touristes dont je ne sais même pas si je fais partie, vue la durée de mon mandat ici, on entend parler plus de langues qu’il n’en existait à Babel. La moiteur et la chaleur offrent à nos narines des effluves qui feraient d’un Babybel un vaporisateur d’ambiance. Le ciel est sombre, mais pas pour longtemps. De grandes gerbes bleues, blanches, et rouges inondent le ciel. A propos de bleu-blanc-rouge, la France vient de se qualifier pour la finale de la coupe du monde. Si quelqu’un ne le sait pas encore, c’est qu’il est brésilien, donc pendu au fond de la cave. Les survivants du rez-de-chaussée (qui est ici le premier étage, toujours un truc d’avance sur nous ici...) sont donc ravis de savoir que ce dimanche 9 juillet, la France disputera sa deuxième finale de coupe du monde. Bon, j’avoue, tout le monde se fiche éperduement de mes commentaires sportifs qui sont aussi clairvoyants que Gilbert Montagné tirant à l’arc.

Mes découvertes de la ville n’en finissent plus... Samedi dernier, après une balade de la 34ème rue le long de la 5th avenue jusqu’à la 14ème qui m’a mené du Flatiron building (un building extraplat assez étonnant !) jusqu’au Washington Square, j’ai pu assister à un concert acoustique sympathique, d’un groupe reprenant des classiques pop-rock comme j’aime, des Simply Red aux Beatles, en passant par du Police, bref, de quoi chantonner jusqu’au bout de la nuit. Mais pourquoi faut-il que la température exprimée en degrés Fareinheit soit celle que je ressens en degrés Celsius ? Plus tard, j’ai exploré le Time Warner Center situé sur Colombus Circle, un grand centre commercial avec une très belle vue sur le coin sud-ouest de Central Park ; je me suis également retrouvé downtown, à Fulton street, sur East Broadway, chez Gap (quel exotisme !). J’ai aussi arpenté des dizaines de rues aux noms aussi évocateurs que 34, 14, Canal ou encore 72. J’ai couru entre les lucioles de Central park, rencontré des animaux dont j’ignore le nom (et le prénom aussi accessoirement), je ne me suis pas attardé auprès des écureuils par pure conscience professionnelle (je ne suis pas à la caisse d’epargne).

Finalement, il ne manque qu’une chose à cette ville : un thermostat. L’humeur du moment me vient de cette phrase tirée d’une chanson de FRED : "C’est juste les 25 premières années qui étaient un peu difficiles, pourvu que celles qui viennent juste après soient un peu plus dociles".

Ce serait en effet pas mal du tout que je reste avec mes copains les ricains. Et puis s’ils n’étaient pas là ... Où serions-nous tous ?

 

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