La première semaine de boulot se termine à peine que déjà la suivante se fait jour. Re-bienvenue dans le monde du travail. 5 jours intenses, longs, mais bien remplis, de découverte des produits, de l’ambiance, et des personnes rôdant par là, dans cette salle des marchés. Je ne compte plus vraiment les heures que je fais chaque jour, d’une part parce que je ne m’en rends même pas vraiment compte, preuve que ce que je fais n’est pas totalement inintéressant, mais aussi et surtout parce que je n’ai pas assez de doigts. Blague à part, je ne me plains pas de mes horaires !

J’ai découvert les joies du casual friday, autrement dit du "vendredi cool" : en effet, chaque vendredi, tout le monde s’habille "à la cool", chemise, polo, jean et tshirt pour les plus fous, bref, ça met tout le monde à l’aise, et c’est pas plus mal. Vivement les casual monday, tuesday etc. Je ne comprends toujours pas l’intérêt d’être en costard pour être devant un ordinateur. A l’heure où j’écris ces lignes, je suis en jean, tranquille, et est-ce que j’écris moins bien pour autant ? Pas que je sache... Vendredi dernier était encore plus casual que d’habitude car ce week-end avait lieu un job event, c’est-à-dire une grande réunion déconnante à Porto Rico si je me souviens bien, où tous les joyeux drilles de la salle sont conviés, aux frais de la boîte évidemment, à aller se bourrer la gueule pendant que des enfants meurent de faim dans le monde. "On peut pas être partout à la fois", comme disait tristement aujourd’hui Roger Federer. Evidemment, en tant que tout nouveau dans ces lieux, je n’étais pas invité. J’avais suffisamment à faire à NY de toute manière, n’empêche que l’idée est sympa.

J’ai finalement appris cette semaine que la salle allait être déménagée, au même étage, mais un peu plus loin, là où tout est en travaux. On aura donc une superbe vue sur la 6ème avenue, ce qui remplacera définitivement la vue monotone sur le building d’en face par une vue plus ... Manhattan. Merci.